Réalisation d’une étude de faisabilité pour le projet de réutilisation des eaux usées traitées (REUT)sur la commune de Sainte-Luce
Bénéficiaire :
CAESM
Date :
14.11.2024
Type de projet :
Etude
montant du projet :
80 000,00€
Montant d'aide publique proposé :
80 000,00€
Synthèse du projet
Il s’agit pour la Communauté de l’Agglomération de l’Espace Sud Martinique (CAESM) et dans le cadre de ses compétences, de mettre en œuvre un projet de réutilisation des eaux usées traitées (REUT) pertinent au profit des usagers du territoire du Sud et de participer activement à l’économie de la ressource en eau et à la protection de l’environnement.
La réutilisation des eaux (REUSE ou REUT) consiste à valoriser des eaux non conventionnelles pour des usages bénéfiques et sécurisés. En Martinique la forme de réutilisation des eaux consistera à valoriser les eaux en sortie d’une station d’épuration collective ou industrielles pour différents usages.
Par ailleurs, un tel projet s’inscrit dans une logique d’économie circulaire de l’eau, l’objectif étant de maximiser l’efficience économique de l’eau en mariant à l’optimum sources et usages sur un territoire.
La réutilisation des eaux permettra d’apporter des solutions durables et bénéfiques pour l’ensemble des acteurs du cycle de l’eau.
De manière générale, le projet de réutilisation des eaux est complexe à mettre en œuvre car il requiert une approche intégrée et multifactorielle dont la clef sa réussite et de sa durabilité dépend de la prise en compte des différentes composantes à ne pas négliger :
Sécurité, rentabilité, acceptabilité, adaptabilité et gouvernance.
En termes d’alimentation en eau potable (AEP) en Martinique, toutes les ressources captées (rivières 94% – nappes 6%) proviennent du Nord et du Centre, il n’y a pas de point de captage dans la partie Sud. 60 % des prélèvements AEP provient d’une seule rivière (la Lézarde et son affluent la rivière Blanche). La partie Sud de l’île est donc tributaire des ressources du bassin de la Lézarde.
En 2017, la Martinique compte 108 stations de traitement des eaux usées (STEU) collectives publiques pour une capacité épuratoire de 366 855 EH. Le parc martiniquais est marqué par un nombre important de petites STEU qui est constitué de :
– 76 STEU de moins de 2 000 EH (71 % du parc), représentant une capacité épuratoire de
37 055 EH soit seulement 10 % de la capacité épuratoire totale ;
– 31 STEU de plus de 2 000 EH (29 % du parc), représentant une capacité épuratoire de
329 800 EH soit 90 % de la capacité épuratoire totale de l’île.
En matière pédoclimatique, les territoires du Sud se caractérisent par des sols fertiles de type argile gonflante à fort pouvoir de rétractation. Ces sols, en particulier les vertisols du sud-est de l’ile, sont délicats à irriguer. Ils retiennent bien l’eau mais ont tendance à sécher rapidement en surface avec la création de fentes de retrait préjudiciable pour les systèmes racinaires des plantes et à la formation de croûtes de battance qui favorisent les
phénomènes de ruissellement.
Plan de financement retenu par le comité des financeurs
Financeur | Montant | Taux |
---|---|---|
Autofinancement | 0,00€ | 0,00% |
ODE - Office de l'Eau Martinique | 16 000,00€ | 20,00% |
Office Français de la Biodiversité | 64 000,00€ | 80,00% |