Etude stratégique visant à améliorer la gestion des eaux pluviales dans les zones d’activité économique des Mangles, de Californie et de la Lézarde au Lamentin

Aujourd’hui, les eaux de ruissellement sont directement déversées dans la mangrove, sans régulation, ni prétraitement. Cette situation engendre des déversements continus de ces flux d’eau douce dans ce milieu si fragile et riche, ce qui a pour conséquence de modifier les conditions de salinité édaphique et donc de favoriser la prolifération d’espèces opportunistes qui se développent plus rapidement que les palétuviers. En parallèle, l’absence de systèmes de régulation, de gestion ou de prétraitement couplée à une densité et une artificialisation des sols très importantes impactent considérablement l’écosystème mangrove situé en arrière zone. L’apport élevé d’eau douce et les concentrations de polluants chimiques ou organiques modifient ainsi structurellement et fonctionnellement ce milieu, notamment par le recul des espèces pionnières